Lundi 22 nov 2021
La transformation numérique est un élément incontournable de la démarche RSE. De plus en plus d’entreprises s’engagent à être plus transparentes dans leurs démarches sociales et environnementales. Certaines entreprises prennent aussi plus conscience de leur devoir numérique.
Nous proposons de vous exposer dans une série d’articles pourquoi toute démarche RSE est forcément liée à la transformation numérique de l’entreprise. Comment le bon usage des outils collaboratifs peut aussi aider votre entreprise à réduire son empreinte carbone ? Nous verrons quels impacts peuvent avoir la sécurité et la réglementation du numérique sur la responsabilité sociale de votre entreprise ? Mais avant tout ça, un court article pour poser les bases de notre réflexion.
Commençons par 2 chiffres essentiels à retenir :
Le numérique représente environ 3% des émissions de gaz à effet de serre et 10% de la consommation électrique dans le monde.
Le constat est simple, pour travailler ou communiquer en ligne nous avons (encore) besoin de machines physiques. Et ce n’est pas forcément leur utilisation qui a le plus de conséquences sur l’environnement, c’est plutôt leur fabrication. Soyons francs, les deux sont très fortement imbriquées.
“90% de l’énergie consommée par un smartphone est générée lors de sa fabrication”
Source : solide.bzh
Pour aller plus loin, nous vous conseillons ce dossier : La pollution numérique en 60 chiffres
Toute démarche RSE engendra la plupart du temps un changement de comportements au sein de votre entreprise. Une transformation numérique réussie implique de la même façon une bonne conduite de changement. Le but est de favoriser l’adoption de nouveaux outils numériques mis à la disposition des salariés, tout en ayant une démarche de réduction des déchets numériques.
Généralement une entreprise entame sa démarche par la transparence. Elle devra mettre en place tous les outils nécessaires pour faciliter l’accès à l’information. Cela doit aussi apporter plus de clarté dans la compréhension de ses ambitions. Ensuite, vient la limitation des déplacements. Il lui faudra trouver des alternatives moins énergivores. Puis, enfin, l’entreprise a tout intérêt à se pencher sur les usages numériques quotidiens et leurs bonnes pratiques.
Tous ces efforts mis bout à bout sont-ils réellement utiles ? D’un côté, il semblerait que supprimer 30 mails permettrait d’économiser l’équivalent de la consommation d’une ampoule pendant une journée. A l’inverse, on entend aussi que supprimer ses mails surconsomme de l’énergie du fait de rester plus longtemps connecté. Sur quel pied doit-on danser ? Chez Quietic, nous pensons tout simplement qu’il vaut mieux envoyer moins de mails. Et surtout mieux comprendre et sensibiliser les utilisateurs, consommateurs, sur ce qui pollue vraiment.
On voit que la relation qui se tisse entre transformation digitale et démarche RSE soulève des questions sur les impacts de notre usage quotidien de l’informatique. Vous découvrirez dans notre prochain article, en quoi les usages collaboratifs, comme ceux de Microsoft 365, sont un enjeu fondamental de la RSE. Et quelles bonnes pratiques aideront votre entreprise à réduire ses émissions de CO².
Article rédigé par Thomas EA, étudiant.